La Vision de l'Eborgnée
Race(s) où la légende est le plus répandue : Mages humains et membres de l'Académie des Art Profanes.La magie telle que nous la connaissons aujourd'hui a toujours existé, mais pas toujours sous sa forme actuelle. Avant la création de l'Académie des Art Profanes, les pratiquants de l'Art étaient déjà là, tout aussi utiles à la société qu'aujourd'hui. Ils était simplement moins organisés.
Selon les anciens textes que j'ai pu rassembler, la seule magie socialement acceptée était la magie des prêtres, issue des dieux. Les seuls pratiquants de la magie dite "Profane" étaient les sorcières et les rebouteux de villages. Utiles, indispensables même, mais regardés avec méfiances et suspicion.
Shandria, celle qui allait devenir l'Eborgnée Visionnaire, était l'un de ces premiers mages.
Avant la figure de légende, il y avait une simple femme. Une Herboriste de village un peu sorcière qui utilisait ses talents pour soigner les fièvres des enfants et les maladies du bétail dans le petit village de Viridis qui allait lui aussi devenir légendaire. Mais c'est une autre histoire.
Un matin, alors qu'elle venait de passer une nuit au chevet d'une femme en train d'accoucher, l'époux à refuser de lui payer les soins qu'elle avais dispensé sous prétexte que son fils nouveau-né serait maudis à cause des sorts qu'elle avait utiliser pour que ni lui ni la mère ne meurent.
Le désaccord à fini en altercation, qui as couté l'oeil droit de Shandria, malgré ses tentatives d'explications.
Cette mésaventure à bouleversé la façon de voir les choses de la jeune femme, de façon aussi physique que spirituelle. Malgré toute l'utilité des mages, on se méfierait toujours d'eux tant qu'ils seraient des solitaires étranges, et donc effrayants. C'est dans cette optique qu'elle a créer ce qui était dans un premier temps une simple loge d'occultiste. La Loge Viridianne de Magie Profane avait deux but: Rassembler les mages en un groupe soudé, apte à affronter la fronde populaire, et également partager leurs connaissances pour éviter les apprentis sorciers solitaires aussi dangereux pour les autres que pour eux-mêmes.
Bien sûr, dans un premier temps, les autorités de la ville ont tenté de mettre fin a ce rassemblement. Mais ils se sont heurté aux charisme de celle qu'on commençait à L'Eborgnée qui as Vus. Shandria a répondu à la violence par la passivité et le pacifisme. Les gardes qui ont essayer de les déloger de forces se sont frottés a des sort de protection d'une puissance inconnue, né de l'unions des savoirs du petit groupe. Personne n'arrivait a conserver ses intentions belliqueuses a l’intérieur des murs de la Loge, se laissant engluer dans un curiosité contemplative.
La situation était néanmoins délicate, car elle était très proche de dégénérer en une guerre froide entre les mages et la ville de Viridis en pleine extension.
Mais elle fut libérée par un événement qui était paradoxalement le premier qui aurait pu enflammer la poudrière: L'assassinat de Shandria.
Alors que l'Eborgnée marchait dans les rues de la ville, elle fut abattue par un carreau d’arbalète. Mais ses enseignement lui ont survécu. Pour remplacer leur leader et fondatrice, les mages ont formé le conseil des Archimages qui dirigent encore l'académie aujourd'hui. Ce conseil est allé voir le bourgmestre et les principales autorités religieuses avec un message simple. Une attaque de ce genre devrait avoir la vendetta pour réponse, et ça ne sera pas le cas. par cette mort, la Loge devenait une académie, sans aucun but politique ou commercial autre que le système de donation et la rémunération des enseignants. D'une façon ou d'une autre, ils existerait. Le choix des mages se portait sur la cohabitation et le partage, pour le reste, c'était aux autorité de décider. Ces dernière, surprises par cette réponse inappropriée, ne surent pas vraiment quoi faire. Donc, ils ne firent rien.
L'agressivité envers les mages c'était transformée en curiosité. Cette curiosité fini par se transformer en acceptation, pendant un processus lent qui dura presque deux siècles.
Comme par magie, les intention belliqueuses s'engluèrent dans le calme et la passivité de l'Académie.
Cet état d'esprit aboutit à la reconnaissance officielle de l'Académie par la Ville de Viridis, ce qui permis a l'Académie de s'étendre dans tout Feros. Seul les mages elfes s'opposent encore à la guilde aujourd'hui.
Pour beaucoup, dont la plupart des mages, cette résolution pacifique reste un mystère globalement perçu comme une succession providentielle d'événements. Au sein des hautes sphères de la guilde, on se contente de sourire et de laisser les questions se perdre dans l'étrange ambiance de contemplation et de pais intérieure presque mystique qui envahis les visiteurs des bâtiments de l'Académie.
A titre personnel, je pense qu'il s'agit là d'un des dernier sortilèges tissé par Shandria dans la trame même des bâtiments et de l'aura englobant la guilde, qui semble supprimer toutes les intention belliqueuses concernant notre organisation. Cependant, mes recherches concernant cette théorie sont restées sans réponses. Je suppose que percer le secret de ce calme mystique briserait le sortilège.
Le seul écueil que je voit est l'effet du passage du temps qui semble affaiblir ce sort. J’espère seulement que les trois siècle de calme et de collaboration prolifique entre les mages profanes et le reste de la société effacera les vieilles rancoeur avec autant d'efficacité que le Sortilège de la Vision de l'Eborgnée.
Par Feld Griseplume, Titulaire de la Chaire d'Archéomancie de l'Académie des Art Profane.